Et en -177.000 ...

(Actuellement) les traces ADN les plus anciennes correspondant à nos ancêtres remontaient à 338 000 ans. Si l'on pensait jusqu'à maintenant que les "différentes espèces" humaines archaïques ne pouvaient pas être métissées du fait d'un écart génétique, un crâne découvert en Mésopotamie prouve le contraire. Un être est bien né d'une rencontre entre un néandertalien (une des espèce d'Homme archaïque) et un représentant de l'Homme moderne. Ce crâne contient en effet les ADN des deux "espèces" humaines qui se sont croisées entre le Sinaï et la Turquie moderne.

 

Plus vieux encore que Lucy, un crâne d’Australopithèque vieux d’environ 3,8 millions d’années a été découvert en Éthiopie. Article France24.

 

"Toumaï", un Sahelanthropus tchadensis vieux d’environ 7 millions d’années.

 

On sait par ailleurs que tout les hommes actuels ont des traces ADN du premier Homme comme toutes les femmes actuelles ont toutes des traces ADN de la première femme. Les mélanges entre espèces archaïques et modernes sont identifiables dans les caractéristiques physiques telles que la forme de la mâchoire inférieure et l'inclinaison du menton. D'environ 30° pour les espèces archaïques cet angle est passé à 90 voir 100° chez l'Homme moderne. Le fait que néandertal, représentant de l'Homme archaïque et l'Homme moderne aient vécu ensemble pendant une période est maintenant certain. En Sibérie une nouvelle branche de l'Humanité a été découverte: l'Homme de Denisova.

 

Les recherches en Archéologie sont souvent bien loin de nos préoccupations. Les grottes les plus connues comme Chauvet et Lascaux viennent toujours en premier si l'on interroge sa mémoire. Pourtant les datations les plus récentes dans trois lieux assez proches montrent que nos ancêtres néandertaliens avaient déjà des besoins et des connaissances en construction. Le site de Bruniquel, celui de Couloudous et Sirogne sont mis à l'épreuve des enquêteurs des temps anciens. Les datations sont maintenant possibles au delà de 47500 ans qui était la limite de la technique du carbone 14. A présent les fragments minéraux sont analysés pour des dates à plus de 100.000 ans avant notre période grâce aux traces d'Uranium-Thorium.

 

 

Sources: Universalis, Arte TV, caussade-speleo, inrap, neandertal-musee, sciencepress.mnhn.