Moteur phénoménal sur ROCKET 3 Triumph (02.05.2024)

La description et les photos sont fidèles à la réalité. Le poids annoncé est peut-être rebutant mais c'est quand même 17 kg de moins qu'un Fat Boy Harley. Le réservoir de 17 litres est imposant et peut-être un peu juste pour les grands parcours. Le tableau de bord de petite taille affiche de nombreuses informations, la plupart de la même couleur. Il faut se familiariser avec cet affichage aux multiples fonctions. Les menus défilent de coté ou de bas en haut ce qui est déroutant pendant les premières minutes. Il y a un régulateur et trois modes de conduite qui modifient la réponse du moulin de près d'un mètre de long. Il y a bien un alternateur évidemment, mais il est invisible. Trois huiles différentes sont requise lors de la vidange car boîte, pont et moteur sont séparés. C'est un avantage pour le choix d'huiles performantes. La selle couvre la batterie et un espace de rangement pour ... rien comme c'est souvent le cas pour les motos modernes. En effet les nombreux boîtiers d'assistance électronique occupent le terrain. Entre l'ABS, l'antipatinage, l'anti drible, le régulateur de vitesse, la pression des pneus, l'alarme (en option pour ces deux derniers) il faut de bonnes connaissances pour les vérifications d'usage ou en cas de défaillance. Le pneu 240 à l'arrière est similaire à celui du Fat Boy. Certains vont monter un pneu de 260 mm mais je ne vois pas l'intérêt. De toute façon les modèles de ce gabarit ne sont pas conçus pour des prises d'angle importantes. Les reposes pieds touchent rapidement et s'amuser à balancer ces motos d'un virage à l'autre est plutôt contre-nature. En revanche Fat Boy et Rocket 3 vous ferons plaisir sur des trajets routiers car la réponse du moteur est franche à tout les régimes. Les 180 chevaux vapeurs de la Rocket 3 auront tout loisir de s'exprimer dès qu'une ligne droite se pointe ou qu'il faut dépasser rapidement un autre véhicule. Le passage des rapports est particulièrement souple sur la Triumph qui ne semble pas souffrir du volume et poids des pièces qui la compose. Le colossal moteur de trois cylindres et 2,5 litres est une belle pièce industrielle qui présage une longévité exemplaire. Le mono bras arrière n'a rien de spécial sinon que sa taille parait fine pour transmettre la puissance. La fourche bien taillée comporte des réglages indépendants et la selection électronique joue uniquement sur l'amortisseur arrière. La masse principale étant située très bas on ne sens pas vraiment l'imposante machine même en ville. Aucun risque de déséquilibre à l'arrêt comme à faible vitesse. Seule la béquille latérale est disponible car il n'y a pas de place pour une centrale. De toute façon il n'y a pas de chaîne à graisser donc ce ne serais pas utile. Un détail amusant est la création de repose-pieds escamotables qui sont invisibles une fois repliés. Ils sont noirs ou alu en fonction du coloris de la machine. J'ai vraiment eu une bonne impression de cette machine qui me semblait plus large et longue sur photo. La clientèle de niche reste discrète et l'on voit rarement ces motos sur la route. Plutôt qu'un usage quotidien il semble que les acheteurs soient des motards loisir profitant des weekends et vacances pour sortir l'engin. Pour le prix il est sûr que ce sont des amateurs de belles machines même si c'est comparable au coût d'une Harley moderne. L'exception de ce gros cube, vraiment très gros, fait que c'est une mécanique conçue pour durer. Le dernier point: saute vent anecdotique, mais vous êtes à bord d'un roadster ...

 

La Rocket 3 GT m'a été prêtée par la concession GB Motors de Bonneuil où j'ai reçu un excellent accueil par Célia, responsable de site et plusieurs collègues qui m'ont très bien renseigné.

 

tableau Rocket.jpg

Fourche droite.jpg



Moto à droite.jpg

Moteur droite.jpg

Roue arrière droite.jpg

Machine gauche.jpg

Avant Rocket 3.jpg

 

 

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