17 janvier 2002: l'éruption (25.06.2017)

Le plus grand lac de lave en fusion s'échappe du volcan Nyiragongo sans que personne ne l'ai prévu officiellement. Pourtant quelques semaines plus tôt, grâce aux informations relevées parmi la population et les contacts les plus proches des villages de brousse je savais que la situation n'était pas stable sur les flancs de cette montagne fumante. Ce sont ces informations qui m'avaient conduit à changer d'habitation à Goma car je sentais que la proximité du volcan représentait un danger latent. Notre maison située près de la Présidence de RDC était au bord du lac, qui lui n'était pas dangereux. Cependant des remontés de gaz avaient été observées par des pécheurs. Ce que ressentait la population au pied du Nyiragongo confortait mon intuition que le volcan n'était pas si tranquille. Les experts vulcanologues disaient que ce cratère serait sans danger pendant les vingt prochaines années au moins. Malgré le respect pour les compétences et l'expérience j'avais tout de même pris la décision de changer de quartier. La bâtisse sans protection particulière n'aurait pas résisté à la coulée de lave qui traversa la Capitale. Actuellement encore 70.000 tonnes de dioxyde de soufre s'échappent chaque jour de la bouche volcanique. 8 millions de mètre cube de magma bouillonnent dans le lac de lave. L'expédition scientifique la plus périlleuse a consisté à descendre dans ce cratère pour analyser précisément sa composition et les gaz provenant de la chambre magmatique.

 

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PHOTOGRAPH BY MARTIN RIETZE, AURORANyiragongo-Volcano-Congo.ngsversion.1498068468765.jpg car_volc.jpg nyira-goma-min.jpg

magazine kivuzik.com Danny-Izinga

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